Histoire de Ch’veux …

Ma personnalité un peu bi-polaire fait que je ne suis jamais contente longtemps de quelque chose que j’ai voulu très fort à un moment donné. C’est le cas de mes cheveux par exemple. Un jour j’ai envie de me couper les cheveux très courts. (ND :comme ma Maman, qui a toujours porté les cheveux comme ça. Même que petite, mes copines d’école me disaient « Elle est bêêêêlle ta maman ! » et que j’étais toute fière. D’ailleurs encore aujourd’hui, on me fait régulièrement cette remarque. Elle est belle, et le court lui va si bien.) Et l’autre jour, je jalouse les filles qui ont de longs cheveux, qui peuvent se faire des nattes, des chignons, des macarons : )… Comme ma copine Eloïse, qui arbore fièrement « sa chevelure de conte de fée » partout ou elle va (normal en même temps c’est difficile de quitter ses chveux, même pour un court instant).
Oui, je suis indécise. Mais je ne tiens pas longtemps parole non plus. Tellement difficile, de passer du court au long. La période critique entre-deux est intenable, pas possible de ressembler à quelque chose de correct. Ben là, j’en suis là. Alors que depuis 3 mois je laisse pousser ma tignasse, une envie furieuse de passer chez le coupe-tiff me prend.
J’adore vraiment le court : je me sens plus forte, comme si les cheveux courts renvoyait ce message aux gens : « attention, cette fille là, elle a du tempérament » Genre Pink quoi. Mais le long c’est « so romantic », ça donne plein de possibilités, et moi j’adore les serre-tête, les pinces, les flots… En plus mon chou-amoureux, comme beaucoup de garçons, ben il aime les cheveux longs. Le court aussi. Mais quand même, il préfère le long. Alors moi, je fais quoi ?
En janvier, dans mes résolutions il y avait « me laisser pousser les cheveux ». Vais-je tenir ?
Je vais aller faire des poupées russes, elles au moins, elles n’ont pas ce genre de problème. Enfin si, l’indienne si.

La Peste

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